Il tire les enseignements de la défaite suédoise
Belmadi : «Il faut faire preuve d’humilité et commencer à travailler »
Le sélectionneur national, Djamel Belmadi, est revenu sur la défaite face à la Suède, ou il regrette plus de ne pas avoir joué d'égal à égal, face à une équipe très bien en place.
«Jusqu’à cette expulsion, on était installés dans ce match-là »
Belmadi estime que l’équipe était bien rentré dans ce match, et qu’il y avait la possibilité de faire un tout autre résultat, mais l’expulsion de Bensebaini, a tout changé : « Face à une équipe européenne de qualité, les directives étaient de faire le moins d’erreurs possible, parce qu’à ce niveau, les erreurs se payent cash. On savait qu’ils avaient la capacité à se projeter vers l’avant, sur les transitions assez efficaces, assez cliniques, mais jusqu’à cette expulsion, on était installés dans ce match-là, on prenait nos marques, on avait des situations de buts, peut-être pas direct mais on approchait de nos objectifs, on savait qu’il fallait être très juste techniquement ».
«On encaisse un second but dès la reprise, sur une faute grossière de Touba, c’est le haut niveau chaque erreur se paye cash »
Le sélectionneur national, estime aussi qu’à ce niveau, il n’y a pas d’approximation et que chaque erreur se paye cash, notamment celle de Touba en seconde période : « Un joueur en moins contre une équipe comme la Suède, ça devient tout de suite très difficiles, et tout le plan du match change. A ce moment-là, c’est de la réadaptation, en plus de cela, on prend un penalty juste avant la mi-temps. Touba, dit qu’il n’y a pas de penalty, en tous cas, ça nous met en très grande difficulté. On avait beaucoup d’ambitions, on l’a montré avant l’expulsion, on voulait prendre le match à notre compte, avoir le ballon, les faire courir, travailler cette équipe de Suède, qui est bien en place tactiquement. Après, on encaisse un second but dès la reprise, sur une faute grossière de Touba, c’est le haut niveau chaque erreur se paye cash, pas facile face à un adversaire pareil ».
«Ça va être très difficile, mais on a failli, on a failli, car je ne peux retenir une demi-heure »
Belmadi ne veut pas se cacher derrière cette vérité, celle qu’il y a du travail à faire pour retrouver le niveau de 2019 : « Le but de ces deux matchs étaient de faire jouer le maximum de joueurs, le premier face au Mali, on a fait jouer le maximum face à une grosse équipe du Mali, qui a failli être mondialiste, les gens n’arrivent pas à comprendre cela, il faut faire preuve d’humilité et commencer à travailler. Le but est d’emmener le maximum de joueurs à un niveau international. C’est très difficile d’essayer des joueurs, avoir la cohésion dans le jeu, avoir le résultat et gagner, un moment donné, il faut être sage, et savoir comprendre les choses, ça va être très difficile, mais on a failli, on a failli, car je ne peux retenir une demi-heure, en seconde mi-temps, les joueurs ont fait le maximum, à 10, avec de fautes individuels, à un moment donné, c’est compliqué. Le gros regret, est de ne pas avoir eu la chance de le faire égal à égal»
«Aït Nouri, nous apportera de la percussion, il a cette capacité à se projeter dans son couloir et apporter de choses intéressantes »
Concernant le futur, Belmadi, estime que l’arrivée d’Aït Nouri, sera à coup sûr bénéfique pour la sélection : «Dans quasiment tous nos matchs, on a la maîtrise du match, sans pour autant avoir l’efficacité qu’on voudrait. Face à la Suède, on a eu des situations, si vous citez Aouar, je le précise, c’est un profil intéressant. Aït Nouri, est un profil à la Atal, c’est un joueur qui nous apportera de la percussion, il a cette capacité à se projeter dans son couloir et apporter de choses intéressantes ».
«Je suis très énervé par rapport aux supporters qui ont pénétré sur le terrain, je n’aime pas voir ce genre de choses »
A propos des supporters qui ont perturbé la rencontre en envahissant le terrain, Belmadi, estime que ce genre de choses ne doit pas arriver dans le football : «Je suis très énervé par rapport aux supporters qui ont pénétré sur le terrain, je n’aime pas voir ce genre de choses, que dire de ça, sauf que je suis désolé. Je n’aime pas voir ce genre de choses sur un terrain de football. Quand on va au stade, c’est pour voir un match et non pas envahir le terrain ».
«Je n’ai pas mis une croix définitive sur Bounedjah, M’bolhi tant qu’il a envie, et qu’il se maintient à un niveau international, il est considéré comme sélectionnable »
A propos de la « rareté » de attaquants, ou la sélection n’arrive pas à voir émerger un nouveau joueur, Belmadi, estime que c’est vrai et qu’il travaille pour « dénicher l’oiseau rare » : «Il faut dire que Delort n’était pas là, Bounedjah n’a pas encore dit son dernier mot, je n’ai pas mis une croix définitive sur ça, mais c’est vrai que les attaquants ne sont pas légion, je demande aux experts de nous montrer un, au cas j’en aurai raté un. Ce ne serait pas de refus d’avoir plus de concurrence à ce poste. M’bolhi tant qu’il a envie, et qu’il se maintient à un niveau international, il est considéré comme sélectionnable, on a aussi, Oukidja, Mandréa, Zeghba, il fut un temps ou on avait un soucis, aujourd’hui, on n’a pas de soucis, la concurrence est très importante, ou on aura un maximum de choix », a-t-il déclaré.